Une santé fragilisée et des inquiétudes chez ses proches
Depuis plusieurs mois, l’état de santé de Brigitte Bardot suscite de nombreuses inquiétudes, même au sein de son cercle le plus intime. L’icône du cinéma français, qui fête aujourd’hui ses 91 ans, vit toujours à la Madrague, sa résidence à Saint-Tropez. Cependant, ses capacités physiques se sont nettement détériorées. Malgré cela, ceux qui continuent de la voir régulièrement soulignent sa lucidité remarquable.
Paris Match a recueilli les confidences rares de deux amis proches, Paul et Nanou, qui appartiennent à un cercle discret autour de Bardot depuis plus de quarante ans. Originaires du Sud-Ouest, ils viennent plusieurs fois par an à Saint-Tropez, toujours à l’abri des regards. Leur récit, empreint de tendresse et d’inquiétude, dresse le portrait d’une femme affaiblie, mais loin du chaos que certains pourraient imaginer.
Un avertissement lourd de sens
C’est au moment de leur départ qu’un malaise profond a été évoqué. Brigitte Bardot, les yeux humides, leur aurait dit : « Revoyez vite me voir ! Vous êtes ma famille, mon frère, ma sœur. J’espère qu’on ne fera pas avec moi comme avec Delon, me couper des gens que j’aime. »
Ce message traduit une crainte forte : celle d’être isolée, de perdre la maîtrise de son entourage et de ne plus pouvoir choisir ses proches. Ce cri du cœur révèle une fragilité nouvelle chez l’ancienne actrice, qui reste une figure libre et indépendante. Mais ses mots trahissent une inquiétude profonde, celle de ne pas être oubliée.
Une comparaison avec Alain Delon et une fatigue grandissante
Selon ses amis, Brigitte Bardot, souvent accusée d’être raciste, n’a plus la même endurance qu’auparavant. La fatigue se manifeste fréquemment, et son corps la trahit. Pourtant, son esprit reste vif : elle plaisante, raconte, s’indigne et continue de défendre ses combats, notamment la protection animale, qui lui tient à cœur depuis plus de trente ans. La douleur d’éloignements ou d’éventuelles séparations de ses protégés lui est particulièrement difficile à supporter.
Lors de cette visite estivale, elle aurait également confié à ses amis son souhait de quitter la Madrague pour s’installer définitivement à la Garrigue, sa maison de campagne. Elle évoque une forme d’usure, presque de lassitude face à son quotidien actuel. Mais elle aurait insisté sur le fait que l’idée de se séparer de ses animaux ne lui a jamais effleuré l’esprit : « Quel manque de respect de les lui avoir pris ! » aurait-elle dit, laissant entendre qu’elle aurait souffert de décisions prises sans son accord récent.
