par Entre les premières gelées et la chute des dernières feuilles, de nombreux jardiniers amateurs se demandent quand il est préférable de planter un cerisier. La saison choisie peut faire toute la différence pour assurer la réussite et la croissance rapide de l’arbre. En effet, le moment de la plantation influence directement la santé et la floraison du cerisier, et tout se joue au niveau des racines.
Quand planter un cerisier pour une croissance optimale
La période la plus favorable pour planter un cerisier est l’automne. Pendant cette saison, les températures sont modérées, les précipitations régulières et le sol reste bien humide. Ces conditions favorisent l’enracinement, car le cerisier entre alors en repos végétatif. Selon les experts, l’automne offre une période idéale pour que les racines s’installent tranquillement. Le printemps, souvent plus capricieux, ne garantit pas toujours un enracinement aussi efficace.
Une fois bien planté en automne, l’arbre reprend vigueur dès le début du printemps, avec moins de risques de stress hydrique. De plus, cette saison permet souvent de bénéficier de prix plus attractifs dans les pépinières, ce qui limite le budget tout en assurant un arbre robuste. Dès qu’il est bien implanté, le cerisier se dévoile tout au long de l’année : ses fleurs blanches ou roses en avril, son feuillage dense en été, ses couleurs dorées ou cuivrées à l’automne, et sa silhouette graphique en hiver.
Comment planter un cerisier en automne ou au printemps
Avant de commencer, il est essentiel de choisir la variété adaptée à votre terrain. Pour une récolte abondante, les cerisiers griottiers ou bigarreaux comme ‘Burlat’ ou ‘Napoléon’ sont de bonnes options, notamment dans le climat français. Si vous disposez d’un petit espace, les variétés naines ou en espalier sont plus pratiques. Il faut aussi penser à la pollinisation : certaines variétés nécessitent la présence d’un autre cerisier à proximité pour produire des fruits.
Une fois la variété sélectionnée, voici les étapes essentielles pour la plantation :
- Choisir un emplacement ensoleillé, car le cerisier a besoin de beaucoup de lumière.
- Préparer un sol riche, bien drainé, en désherbant et en ajoutant du compost ou du fumier bien décomposé.
- Creuser un trou d’au moins 60 cm de largeur et de profondeur pour accueillir les racines sans les compresser.
- Installer l’arbre, le tuteurer pour le soutenir et arroser abondamment immédiatement après la plantation.
Les bénéfices d’un cerisier dans le jardin
Après la plantation, un dernier geste est crucial : pailler le pied de l’arbre. Le paillage conserve l’humidité, protège les racines du gel et limite la croissance des mauvaises herbes. Que vous plantiez en automne ou au printemps, cette étape favorise un bon démarrage. Dès le printemps suivant, vous pourrez observer les premiers signes de reprise, avec l’apparition de jeunes feuilles, puis de fleurs quelques années plus tard.
Au-delà de son aspect décoratif, le cerisier apporte aussi une contribution écologique. Ses fleurs attirent les pollinisateurs, notamment les abeilles, tandis que ses fruits nourrissent les oiseaux et participent à la régulation naturelle des nuisibles. Les cerises, riches en vitamines et antioxydants, sont appréciées en cuisine, en confiture ou en desserts maison.
Dans certaines régions, planter un cerisier en automne devient un véritable rituel. Par exemple, dans le Nord de la France, certains jardiniers allument une bougie dans le potager en novembre, symbolisant le cœur battant du jardin et la vie qui continue sous la terre. Placer une lanterne au pied de l’arbre, après sa plantation, permet de remercier la terre et d’accompagner son repos hivernal, créant ainsi un lien avec le rythme des saisons. Chaque année, cet arbre devient un symbole de partage, de biodiversité et de souvenirs en fleurissant dans le jardin.
