Très répandu, ce type d’arnaque peut se manifester de bien des manières, mais l’objectif reste le même : tromper les personnes qui cherchent à louer un appartement ou une maison pour leur soutirer de l’argent. Voici comment ne pas en être victime et que faire s’il est déjà trop tard.
Dans le paysage immobilier actuel, l’arnaque de l’appartement fantôme est une réalité qui touche de nombreux chercheurs de logements, qui ne connaissent pas tous les us et coutumes du marché immobilier. Ce stratagème peut revêtir différentes formes, mais le plus souvent, il implique un bien immobilier fictif ou un bien que l’escroc ne possède pas légalement.
Comment fonctionne cette arnaque ? Les fraudeurs déposent des annonces attrayantes pour des biens inexistants ou qu’ils n’administrent pas, à des prix défiants toute concurrence pour attirer un maximum de victimes potentielles. Une fois l’intérêt éveillé, ils exercent une pression pour obtenir rapidement un dépôt de garantie ou un acompte, souvent avant même une visite des lieux. Après réception du paiement, l’escroc disparaît, laissant derrière lui des victimes dépourvues de logement et de fonds.
Alicia, jeune trentenaire en quête d’un bien à louer depuis quelques mois déjà, a bien failli tomber dans le panneau : « j’ai trouvé un appartement à louer, mais c’est un particulier qui habite à Ajaccio et il ne veut pas se déplacer sans que je dépose 850 euros de garantie, via un compte RIA transfert au nom d’un proche et ensuite, une fois sur place avec la personne, on ira changer le nom du bénéficiaire pour son nom. » Ni une, ni deux, j’ai mis mon amie en garde parce que ça sentait l’arnaque à plein nez. Suite à cet échange, elle n’a finalement pas donné suite.
Source : Journal des femmes