La sécheresse abîme chaque année des milliers de maisons en France. Une fissure est apparue sur vos murs après un épisode de chaleur ? Voici comment savoir si elle est liée à la sécheresse et quelles démarches suivre pour vos travaux.
La sécheresse peut fragiliser votre maison en provoquant des fissures. À quoi ressemblent-elles ? Que faire si vous en repérez ? On vous explique tout.
Quelles sont les caractéristiques d’une fissure de maison due à la sécheresse ?
Certains signes ne trompent pas lorsque des dégâts sur une maison sont causés par un épisode de chaleur :
- Des fissures dites « en escalier » qui suivent les joints de la maçonnerie (parpaings, briques, etc.) sont visibles sur les façades, les murs de soubassement et/ou les murs intérieurs
- Des décollements des jointures apparaissent au niveau des cloisons, de la terrasse, de la véranda, du garage ou d’un escalier extérieur
- Un désencastrement est significatif au niveau des éléments de charpente ou de chaînage
- Des affaissements ou un décollement des dallages et carrelages peuvent témoigner de l’affaissement de la dalle elle-même
- Les portes et fenêtres se ferment difficilement ou plus du tout après distorsion
À noter : les dommages dus à la sécheresse ne se voient pas forcément tout de suite et sont généralement visibles dans les deux mois qui suivent un épisode de sécheresse.
Que faire en cas de fissure de maison due à la sécheresse ?
Le premier réflexe à adopter si vous remarquez le moindre signe de fissure sur votre maison est d’agir rapidement et de suivre une procédure bien précise :
- Vérifiez si votre commune fait l’objet d’un décret ministériel déclarant l’état de catastrophe naturelle. Si ce n’est pas le cas, signalez le problème aux services de la mairie le plus rapidement possible car ils sont les seuls à pouvoir entamer une procédure de reconnaissance de sinistre par l’État dans le délai qui leur est imparti.
- Déclarez (de préférence par lettre recommandée avec Accusé Réception) les dégâts dus à la sécheresse à votre assurance dans les 30 jours qui suivent la publication de l’arrêté de catastrophe naturelle dans le Journal officiel.
À savoir : le Maire d’une commune dispose de 5 ans à compter de la date du sinistre pour déposer une demande de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle auprès du Préfet.
Source : Journal des femmes