7 décembre 2025

Urgence : Les mésanges meurent de froid cet hiver, agissons vite

Les mésanges meurent de froid chaque hiver, et il est urgent d’agir

Les mésanges, ces petits oiseaux que l’on voit souvent dans nos jardins et sur nos balcons, chantent toute l’année. Pourtant, l’hiver, leur survie devient plus difficile. Le froid intense, la pénurie de nourriture et la disparition de leurs refuges naturels mettent leur vie en danger. Beaucoup d’entre elles ne survivent pas à cette période.

Chaque année, lorsque le gel s’installe, ces oiseaux, qui pèsent à peine plus qu’une pièce de monnaie, voient leurs chances de survie diminuer fortement. La cause principale : le manque de nourriture, d’eau et d’abris. Selon des experts, la solution la plus efficace pour les protéger est de leur offrir un lieu où se réfugier. Un geste simple, accessible à tous, peut faire une grande différence pour leur avenir.

Elles meurent en silence chaque hiver

Les mésanges apportent de la vie à nos jardins, mais quand le froid devient mordant, elles doivent lutter pour rester en vie. En France, chaque hiver, des centaines de ces petits passereaux succombent au froid ou à la faim. Le site Maison et Travaux souligne qu’une simple graine ou un abri peut changer leur destin.

Le gel réduit les ressources naturelles disponibles : insectes invisibles, fruits rares ou encore abris naturels qui disparaissent. Sans intervention humaine, leur survie est compromise. Heureusement, quelques gestes simples peuvent leur venir en aide.

Nichoirs, graines et abreuvoirs : une trinité vitale

La première étape consiste à leur offrir un abri contre le froid. Un nichoir en bois, bien isolé, placé à plus de deux mètres du sol, orienté plein sud, protège des prédateurs et des vents glacés. Selon le Journal des Séniors, cela constitue un refuge essentiel.

Pour l’alimentation, les mésanges préfèrent les graines de tournesol. Ces graines, difficiles à trouver en hiver dans la nature, doivent leur être offertes. On peut également leur donner des boules de graisse (sans filet), des cacahuètes non salées, des pommes coupées ou des vers de farine séchés. L’eau est tout aussi importante, mais souvent négligée. Un petit récipient peu profond, changé régulièrement, peut sauver des vies. Pour éviter que l’eau ne gèle, il est conseillé d’y placer une balle de ping-pong flottante ou une pièce de monnaie.

Protéger les mésanges, c’est aussi soutenir votre jardin

Nourrir ces oiseaux ne signifie pas les apprivoiser. Ces conseils ont pour seul objectif de favoriser la biodiversité dans votre environnement. Les mésanges restent sauvages, mais elles trouvent chez vous un soutien vital.

En retour, la nature vous le rend. Une mésange peut dévorer jusqu’à 500 chenilles par jour au printemps pour nourrir ses poussins. En créant un environnement accueillant, vous protégez aussi vos plantes et réduisez naturellement la présence de nuisibles.

Les recommandations de la LPO et du Muséum national d’Histoire naturelle insistent sur la régularité et la propreté. Nourrir, oui, mais de manière ponctuelle et propre, afin de ne pas rendre ces oiseaux dépendants. L’objectif est de leur offrir un soutien temporaire pour qu’ils restent autonomes.