par À partir du 1ᵉʳ novembre, des millions de Français devront adapter leur comportement pour éviter de faire grimper leur facture d’énergie.
L’énergie occupe une place importante dans le budget des ménages. Chauffage, eau chaude, électroménager, chaque geste compte pour limiter les dépenses. Beaucoup de foyers cherchent à consommer mieux et à alléger leur facture. Or, un ajustement du système de tarification de l’électricité va bientôt modifier la manière dont on peut limiter ses dépenses. Sans adaptation, la note pourrait grimper sans que l’on sache vraiment pourquoi.
Aujourd’hui, près de 11 millions de Français bénéficient d’un contrat heures pleines / heures creuses. Il est conçu pour réduire la facture en décalant la consommation sur certaines plages horaires, souvent la nuit. Mais ce système, longtemps avantageux, va évoluer. L’objectif : mieux répartir la consommation d’électricité selon la disponibilité du réseau et la production issue des énergies renouvelables.
Concrètement, les heures dites « creuses » ne seront plus concentrées uniquement la nuit, mais aussi réparties à d’autres moments de la journée, notamment en milieu d’après-midi. L’idée est d’encourager les consommateurs à utiliser leurs appareils quand la production est la plus abondante. Pour continuer à profiter du tarif réduit, il faudra donc adapter ses usages : lancer le lave-linge, le lave-vaisselle ou le chauffe-eau pendant ces nouvelles plages horaires plutôt qu’en soirée.
Cette évolution n’est pas forcément désavantageuse ; elle demande simplement un peu d’organisation. Certains foyers y verront même un gain, notamment ceux dont la présence à la maison en journée permet de profiter de ces nouvelles heures creuses. En revanche, pour les ménages qui utilisent surtout leurs appareils le soir, l’option « heures pleines / heures creuses » risque de devenir moins rentable. Dans ce cas, un tarif de base, au prix constant toute la journée, peut se révéler plus adapté.
